AMENAGEMENT DU TERRITOIRE L’agglomération veut limiter l’étalement urbain

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Formé à partir d’un réseau de villes et villages implantés autour de deux vallées en Y, celle de l’Huveaune, ouvrant la voie vers Marseille, et celle de son affluent, le Merlançon qui serpente jusqu’au bassin minier de Gardanne, le territoire du Pays d’Aubagne et de l’Etoile se distingue par ses paysages variés. Massifs calcaires coiffés d’espaces boisés, plaines agricoles et viticoles et pôles urbanisés cohabitent, en effet, dans cet espace dont la trame est également nervurée par la présence de nombreuses infrastructures routières, autoroutières et ferroviaires.

« La relation permanente entre l’urbain et le paysager, comme l’importance des flux de circulation, pèsent fortement sur les stratégies d’aménagement. Notre ligne de conduite consiste à maîtriser l’urbanisation en jouant sur la densité des zones habitées et le renforcement des transports collectifs », souligne Alain Arnould, directeur du service développement urbain de la communauté d’agglomération. Pour atteindre cet objectif, l’intercommunalité aubagnaise s’est associée à la ville de Gréasque. Un syndicat mixte a été créé entre les deux collectivités pour élaborer un schéma de cohérence et d’organisation territoriale. Après une première phase qui a permis de fixer les objectifs et les modalités de concertation du futur Scot, le syndicat – épaulé par l’Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise – est en train de boucler un état des lieux des problématiques territoriales. Une fois établi un diagnostic plus précis dans les prochains mois, le syndicat mixte bâtira en 2010 un projet d’aménagement et de développement durable. Les grandes lignes de ce document de planification sont néanmoins connues. Il s’agira notamment de préserver les zones naturelles en localisant essentiellement les projets de développement dans les pôles urbanisés et en donnant un coup d’arrêt à l’étalement pavillonnaire. « Nous ne voulons pas créer d’effet de banlieue en éloignant les activités et les zones résidentielles des villes », explique Alain Arnould. Cette politique conduit, dès à présent, l’agglomération à requalifier – et parfois à étendre – les principaux pôles d’activité (Les Paluds, La Martelle, Napollon, Camp Major…) tout en aménageant des pôles secondaires dans les villages (Auriol, La Bouilladisse, Roquevaire, Peypin…). Une convention multisite a d’ailleurs été signée avec l’établissement public foncier régional pour acquérir les parcelles nécessaires à la réalisation de ces opérations.

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