La dépréciation immobilière autour des aéroports est de 0,5% par décibel supplémentaire dépassant 60 décibels, a estimé Jean-Pierre Enjalbert, président du Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement du Val d'Oise (CAEU), et organisateur d'une conférence à Roissy (Val d'Oise) sur le thème du "coût du bruit".
"Des chiffres issus de 35 études de marché menées dans le monde prouvent que le dépréciation immobilière autour des aéroports est de 0,5% par décibel supplémentaire dépassant 60 décibels. Dans certaines communes, comme à Goussainville ou à Gonesse (Val d'Oise), la dépréciation peut aller jusqu'à 10 à 15%, c'est significatif", a expliqué Jean-Pierre Enjalbert, qui est aussi conseiller général et maire de Saint-Prix (Val d'Oise).
"Nous souhaiterions faire baisser le bruit pour valoriser les biens immobiliers, nous demandons l'arrêt des vols de nuit et sommes les fervents partisans du troisième aéroport", a-il ajouté. Il estime à plusieurs centaines de milliers le nombre de personnes touchées par la dépréciation immobilière autour des aéroports de Roissy et d'Orly.