Priorité de la feuille de route communautaire « Strasbourg Eco 2020 », la libération de terrains pour l'activité se concrétise sur trois sites, au sud-ouest et au nord de l'agglomération strasbourgeoise (1). A la viabilisation de ces 78 hectares, d'ici à 2013, s'ajouteront l'extension du port sur 50 à 100 hectares vers le sud, et les perspectives issues de l'étude copilotée avec le conseil général, sur les zones d'activités répondant aux besoins de l'agglomération.
Deux quartiers d'affaires
La dynamique engagée en 2008 met fin à une pénurie criante, avec une commercialisation annuelle limitée jusqu'alors à 8 hectares, contre un besoin estimé à 20 hectares.
Le volontarisme communautaire s'affirme avec la même vigueur dans l'immobilier de bureaux. « Nous précédons l'offre des professionnels en leur présentant un menu lisible », expliquait Catherine Trautmann, vice-présidente de la CUS chargée du développement économique, le 18 mars, au marché international des professionnels de l'immobilier. Deux plats principaux devraient entretenir les appétits durant les 15 prochaines années : entre le parc des expositions et les institutions européennes, le potentiel de 120 000 m du quartier d'affaires Wacken Europe profitera des fonctions internationales de Strasbourg. « Quand nous finirons le Wacken, nous commencerons la gare », annonce Catherine Trautmann. La libération probable d'emprises ferroviaires, à l'ouest de la gare, ouvre la perspective de 300 000 m de bureaux neufs, d'ici à 2025. L'étude financée par les grandes collectivités sur ce sujet s'inscrit dans la démarche écocités Métropole des Deux Rives.
