Lundi 26 janvier, les représentants de quelque 75 pays, dont l'Allemagne, la France, et l'Espagne, ont signé lundi à Bonn le traité fondateur de l'Institut. Les Etats-Unis ont participé à la conférence qui se tenait à Bonn, mais n'ont pas immédiatement signé le document, à l'inverse de l'Egypte, l'Inde, le Pakistan, le Nigeria, la Serbie, la Syrie, ou la Turquie qui ont immédiatement ratifié la création de l'institut.
La France a hésité jusqu'au dernier moment, non pas en raison de la timidité de Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, mais de l'hostilité du ministère des affaires étrangères qui ne voit pas d'un bon œil le choix de l'anglais comme seule langue de travail.
"Avec la création de l'Irena, les énergies renouvelables vont recevoir une plus grande visibilité et un coup de pouce politique", a affirmé le ministre allemand de l'Environnement Sigmar Gabriel, dont le pays est à l'origine de l'initiative. En 2007, 100 milliards de dollars ont été investis dans le secteur, mais selon le réseau mondial REN21, leur potentiel (hors biomasse) est 15 fois supérieur à la demande estimée en 2030.
L'institut, dont la création vise à aider à la lutte contre le réchauffement climatique, aura pour but de conseiller les gouvernements sur toute la gamme des questions techniques et financières, et d'appuyer les technologies nouvelles dans les pays en voie de développement.
Les et du directeur du nouvel institut seront décidés en juin.