Dotée de 65 M€ dans le contrat de plan par la région (qui finance 54 % de l'enveloppe), l'Etat (32 %) et SNCF Réseau, une « régénération » est planifiée jusqu'en 2021 pour six lignes ferroviaires du Grand Est, desservant des villes petites et moyennes. Elles subissent un ralentissement de la vitesse de circulation, et certaines sont menacées de fermeture en raison de la carence passée de leur entretien. Les premiers travaux, d'un montant de 15,9 M€, concerneront en 2018 la ligne Molsheim-Saint-Dié à travers le massif vosgien. Ils comprendront la sécurisation du tunnel de Colroy (entreprise Demathieu Bard) et la réfection d'un pont-rail.
Renouvellement de 16 km de voies. Les cinq autres liaisons, en phase d'études, devraient suivre à partir de 2019, en commençant probablement par Reims-Fismes (Marne), avant Colmar-Metzeral (Haut-Rhin), Sarreguemines-Béning (Moselle), et en Lorraine les sections entre Verdun et Conflans-Jarny et entre Pont-Saint-Vincent et Mirecourt. Le renouvellement de 16 km de voies est, en outre, programmé en 2021 entre Rothau et Saales (Bas-Rhin) sur la ligne Molsheim-Saint-Dié-des-Vosges.
