"Quand nous donnons des éléments chiffrés c'est que nous y croyons", a déclaré M. Proglio, lors de la présentation des résultats semestriels du groupe. Il a confirmé le chiffrage de 55 milliards d'euros donné jusqu'ici par EDF, qu'il avait déjà réaffirmé en avril dernier. "C'est un chiffre qu'on a délivré après une analyse solide", a-t-il souligné.
Déjà, lors d'une audition à l'Assemblée nationale en avril, le patron d'EDF avait maintenu cette enveloppe de 55 milliards d'euros d'ici 2025, évoquée l'an dernier dans un rapport de la Cour des Comptes. Cela inclut 45 milliards de travaux liés à la prolongation des 58 réacteurs du parc nucléaire français (19 centrales) et 10 milliards de travaux d'amélioration de sûreté consécutifs à la catastrophe de Fukushima. Le président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, avait pour sa part parlé fin mai, également à l'Assemblée, d'un "montant d'investissements important", "de l'ordre de 50 milliards d'euros".