Le projet de Manuelle Gautrand pour le premier îlot du quartier Nouveau Saint-Roch de Montpellier
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Volume expressif Au-dessus du premier volume, urbain et rigoureux, est imaginé un second volume plus “expressif ”. Il assemble les autres fonctions du projet (chambres des hôtels et logements) suivant un long continuum bâti qui se déroule et se plie à plusieurs reprises pour former au final une architecture d’une très grande richesse.
Répartition du programme Dans l’ordre, on trouve l’hôtel 4*, le long de la rue Pagézy, puis l’hôtel 3* le long de la rue Jules Ferry, puis les logements, en hauteur le long du parvis de la gare.
Une volumétrie pensée pour une insertion parfaite Le projet est constitué de deux volumétries simples, posées l’une sur l’autre. La première comporte deux niveaux et se pose comme un socle sur le terrain. Elle en remplit ses contours, de manière à respecter les alignements demandés et à créer des façades très urbaines, et à l’échelle humaine. Cette première volumétrie contient toutes les fonctions les plus ouvertes et “publiques” en quelque sorte. En rez-de-chaussée on trouve les halls des deux hôtels, celui du centre d’affaires, la brasserie, les deux halls des logements.
Panneaux métalliques et vernis holographique Toutes les façades, hors celles donnant sur la grande fenêtre urbaine, sont constituées d’un parement en panneaux métalliques, ajourés, de teinte blanche. Le jeu des percements dans ces panneaux sera variable, et permettra de donner une grande richesse de textures et de graphismes. Il s’agira tantôt de petits percements au droit des parties pleines, soit de percement progressivement très importants au droit des baies vitrées.
Certains des panneaux métalliques seront ouvrants, avec un système d’ouvertures à la françaises, d’autres seront fixes. La mobilité de certains d’entre eux augmentera les effets de ces façades, en créant quelques redans de temps en temps.
Lorsque le volume part en hauteur, pour constituer l’enveloppe des logements, les parements métalliques s’allègent et se perforent de plus en plus. Cet allègement de la vêture est encore renforcé par le fait qu’elle passe désormais en grande partie devant les terrasses filantes, augmentant l’effet de transparence générale de ce volume. La végétation des terrasses s’en échappe, donnant à cette partie du projet un effet de jardin dans le ciel.
Dans cette partie du projet, tous les panneaux sont mobiles, permettant soit de protéger les terrasses de trop de soleil, soit au contraire de les ouvrir totalement face aux vues.
Le grand “salon urbain” possède une écriture un peu différente : dans cette partie les panneaux, toujours métalliques, possèdent des percements plus baroques. Ils forment un graphisme riche et irrégulier, qui les rend plus visibles et chatoyants.
Leur finition blanche est ensuite revêtue d’un vernis “holographique”, qui rendra l’impression finale légèrement colorée, avec des variations suivant les heures du jour et de la nuit qui donneront à cette partie du projet un côté parfois spectaculaire. Le vernis holographique permettra en effet, suivant l’orientation de la lumière, de conférer une impression plus ou moins bleutée, verte, voire rose ou mauve de temps en temps.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.