Evolutions de l'emploi (moyennes annuelles) Le contexte (entreprises fragilisées par des prix bas, des délais de paiement qui s’allongent du côté des clients et se raccourcissent du côté des fournisseurs, donc des trésoreries exsangues, absence de perspectives) se traduira par des conséquences néfastes en termes d’emploi dès 2012.
Activité dans le logement neuf Cette prospective des autorisations et mises en chantier dans le secteur du logement neuf en 2012 apporte une double vision : une vision pessimiste avec un net recul par rapport à 2011 et une vision positive avec des chiffres sensiblement identiques à ceux de 2010.
Les évolutions récentes du logement neuf Dans le neuf, on relève une nette inflexion à la baisse des permis et mises en chantier depuis le début 2012. En glissement annuel sur quatre mois à fin avril :dans le logement, autorisations et mises en chantier reculent respectivement de 1,2% et 14,5%. Cela vaut tant pour le collectif que pour l’individuel
Les évolutions récentes du logement neuf (glissement annuel sur 3 mois) Lorsqu'il y a retournement de conjoncture, c'est le logement individuel neuf qui décroche en premier.
L'activité dans le non-résidentiel neuf Ce qui est inquiétant, c'est que le non-résidentiel suit la même tendance que le résidentiel, ce qui est nouveau sur ce marché. Par ailleurs, en 2012, l'activité du non-résidentiel neuf se rapproche de son point historique le plus bas.
Les évolutions récentes du non-résidentiel neuf (hors bâtiments agricoles) Dans le non-résidentiel, hors bâtiments agricoles, surfaces autorisées et mises en chantier s’inscrivent respectivement en baisse de 1,6% et de 16,5%.
Les évolutions récentes du non-résidentiel neuf (glissement annuel sur 3 mois) Aucun segment dans le non-résidentiel, hors bâtiments agricoles, n'est épargné. Plus précisément, on note la chute des bâtiments administratifs (respectivement 10,4% et 12,7%) et des bâtiments industriels ou de stockage (respectivement 3,8% et 18,4%), le fort repli des bâtiments commerciaux (respectivement 2,2% et 10,3%) ainsi que les hésitations du marché des bureaux (+17,5% pour les permis, mais 24,5% pour les mises en chantier).En résumé, l'ensemble des segments du non-résidentiel entrent dans un processus marqué de recul.
Evolution de la production en amélioration-entretien En ce qui concerne l’amélioration-entretien, la production en volume s’inscrit d’ores et déjà en baisse de 0,2% au premier trimestre 2012 par rapport au même trimestre de 2011.On sent nettement le retournement des marchés.
Evolution des carnets de commandes Les éléments vus précédemment expliquent l’effritement des carnets de commandes observé depuis mars 2012.
Marché de l'accession à la propriété : ensemble des prêts bancaires accordés La crise de la dette publique de l’été 2011 et ses conséquences sur les marchés financiers comme sur l’économie réelle pèsent donc lourdement sur l’évolution du marché du logement. En témoigne la spectaculaire chute de la production nouvelle de crédits immobiliers à destination des ménages, soit 24,5% pour le neuf au premier quadrimestre 2012 par rapport à la même période de 2011. En lien avec cette observation, l’inquiétude est vive quant à l’activité dans la promotion immobilière. En effet, un net décrochage s’est observé au premier trimestre 2012 avec des ventes et des mises en vente en recul respectif de 14,4% et 3,7% en glissement annuel sur un trimestre.
Transformation du marché de l'accession à la propriété Outre l’évolution des ventes en locatif avec la fin programmée du dispositif Scellier, l’inquiétude majeure concerne le secteur de l’accession à la propriété du logement, notamment l’accession sociale et la primo-accession. Et pour cause, l’évolution récente du marché laisse apparaître une transformation brutale de la structure de marché, avec une progression sensible des taux d’apport personnel et des revenus moyens. Le marché est plus sélectif : alors que la progression des coûts des opérations ralentit, les ménages réduisent donc leur recours à l’endettement, ce qui signifie aussi que les primo-accédants et les accédants modestes se retirent progressivement ou sont petit à petit exclus du marché.
Non-résidentiel privé : Encours de crédit des sociétés non-financières auprès des établissements de crédit français Pour le non-résidentiel comme pour le logement, l’inquiétude majeure naît de la contraction du marché du crédit.
C’est vrai en ce qui concerne les collectivités locales, avec un besoin de financement de l’investissement non satisfait de 5 à 10 milliards d’euros, dans l’attente de la mise en place effective de l’opérateur Caisse des dépôts et consignations/Banque postale.
C’est tout aussi vrai pour le non-résidentiel privé. Certes, l’encours de prêts à des fins d’investissement reste bien orienté (+4,6% à fin avril 2012 par rapport à fin avril 2011). Toutefois, par définition, une telle grandeur reste très fortement liée au passé. On note en revanche que l’inflexion commence à se marquer sur le crédit à la trésorerie ( 2,2%) et le crédit non-affecté ( 0,5%).
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.