Pour repenser la ville, il fallait un nouveau document cadre. Cela tombe bien, le schéma directeur adopté en 2002 avait pour horizon 2015, et le lancement, fin novembre, du Schéma de cohérence territoriale (Scot) par René Vandierendonck, maire de Roubaix et vice-président de LMCU en charge de l’aménagement, permettra de clarifier la politique urbaine.
Porté par l’agence d’urbanisme dirigée par Nathan Starkman, le Scot pourra s’appuyer sur un premier bilan du schéma directeur. La feuille de route politique est claire. Martine Aubry veut réunir dans chaque quartier toutes les fonctions de la ville. « En matière de logement, d’économie et de transport, nous devons penser plus dense, créer de l’emploi près de l’habitat et lutter contre l’étalement urbain. Le coût économique, social et écologique du mitage urbain est très fort », affirme la présidente de la métropole.
La maîtrise du foncier constitue l’une des clés. La négociation achevée avec l’établissement public foncier régional, permettant d’augmenter son effort sur la métropole, dégagera des marges de manœuvre.
La remise en cause de la règle d’un tiers d’étalement urbain contre deux tiers de renouvellement, pour favoriser ce dernier, est également à l’ordre du jour avec un objectif de 60 logements à l’hectare.
