Les automobilistes bloqués dans le "premier bouchon de France", aux heures de pointe matin (15 km) et soir (11 km) à l'est de Paris, sur le tronc commun des autoroutes A4 et A86, pourront circuler sur une voie supplémentaire fin 2004, a annoncé la préfecture du Val-de-Marne.
Cette voie auxiliaire sera créée à l'emplacement de la bande d'arrêt d'urgence, avec une dizaine de glissières automatisées, sans élargir la chaussée, a indiqué préfet Pierre Mirabaud. Les travaux de marquage des voies, de signalisation, de radars et de vidéosurveillance débuteront vers juin 2003.
Cette réalisation, dont le coût est évalué à 14,5 millions d'euros, permettra de diminuer de moitié les temps de parcours aux heures de pointe, selon ses concepteurs au Service interdépartemental d'exploitation routière (SIER). Elle sera mise en service dans l'attente du bouclage de l'A86, évalué à plus de 4,5 milliards de francs (692 millions d'euros), qui est toujours à l'étude, selon le préfet. Ce bouclage, irréalisable avant une quinzaine d'années, permettrait d'assurer la continuité de l'A86.
200.000 véhicules circulent en moyenne chaque jour à hauteur de Nogent et de Joinville, où l'A4 et l'A86 convergent en un tronc commun de 2.200 m, et, selon le SIER, le temps de parcours entre Marne-la-Vallée et le boulevard périphérique parisien dépasse l'heure.