Au premier trimestre, les entrepreneurs interrogés mettent en avant la dégradation de la commande privée, émanant des entreprises. La tendance ne ferait que s'accentuer actuellement. Ils se montrent très légèrement moins sévères sur leurs carnets de commandes. Toutefois, il faut remonter à 1997 pour qu'ils expriment une opinion aussi négative sur ce chapitre.
La faiblesse de la conjoncture explique le relâchement des contraintes de production : 6% des chefs d'entreprises déclarent être gênés par une insuffisance de main d'œuvre (contre 31% il y a un an). L'idée que l'emploi va au mieux se stabilise, au pire diminuer, prévaut.
A noter qu'ils sont un peu moins nombreux à juger que les délais de paiement s'allongent.