Dans le cadre des travaux du village des athlètes et du cluster des médias, la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solidéo) avait mis la barre haut en s’engageant à faire de la sécurité des compagnons une priorité. Il en ira de même pour les 24 ouvrages olympiques qu’elle supervise, et qui « doivent être reconvertis d’ici un an pour accueillir habitants, usagers, salariés, et léguer ainsi un héritage à l’épreuve du temps », assure-t-elle par la voix de son directeur général exécutif, Yann Krysinski.
Maîtres d’ouvrage, représentants des principales entreprises, représentants de personnel, mais aussi coordonnateurs en matière de sécurité et de protection de la santé (SPS) ainsi que partenaires institutionnels ont ainsi officiellement lancé, le 5 novembre, la charte santé-sécurité pour la phase de reconversion des ouvrages olympiques.
La Solidéo et les parties prenantes s’engagent collectivement « à maintenir, et même à renforcer notre vigilance en termes de santé et de sécurité pour les compagnons pour des chantiers socialement exemplaires », pose Yann Krysinski.
L’inspection du travail continuera à veiller au grain
Des actions concrètes seront ainsi menées dès la reprise des chantiers. La coordination SPS interchantiers organisée tout au long des travaux des JO, et visant à renforcer la coopération entre tous les maîtres d’ouvrage, sera également de mise pendant la phase Héritage.
Autre axe de la charte : une implication importante des instances de prévention, à commencer par l’OPPBTP. L’organisme continuera, pendant la seconde phase des travaux, à accompagner les partenaires, et réalisera notamment des visites régulières sur les chantiers. La présence de l’inspection du travail, qui a diligenté plus de 1 300 contrôles au cours des travaux des JO, demeurera en outre importante.
« Les ouvrages olympiques ont été livrés pour les Jeux de Paris 2024 dans les temps, dans les budgets sans jamais revoir à la baisse les ambitions. Les ouvrages olympiques reconvertis seront livrés fin 2025 avec les mêmes exigences et le même niveau d’ambition en matière d’excellence environnementale, d’accessibilité universelle et de conduite socialement exemplaire des chantiers », appuie la Solidéo.
Quelque 181 accidents du travail, dont 29 graves, sont survenus durant la première phase des travaux supervisés par la Solidéo, étant précisé qu’aucun décès n’a été déploré.