Fortement secoués par la crise du Covid-19 mais pas terrassés. C'est ainsi que l'on pourrait résumer l'état de santé des 1 000 premiers constructeurs de France en 2020. Là où l'activité du bâtiment a chuté en moyenne de 15 % et celle des travaux publics de 12,5 %, les mastodontes du secteur ont, en général, un peu mieux résisté. L'année passée aura également été celle du « small is beautiful ». Ce palmarès révèle des ETI, mais aussi des Scop, qui ont su se frayer un chemin vers la stabilité, voire une forte croissance.
Et, finalement, après un bond à la dernière édition, le chiffre d'affaires d'entrée dans ce classement s'établit - à 1 000 euros près ! - au niveau de l'activité de 2018. Si le gros œuvre a bien souvent pâti de l'arrêt des chantiers, en partie compensé ensuite, certaines filières, comme le génie climatique ou l'électricité, ont clairement tiré leur épingle du jeu. Au terme de cette année inattendue, et malgré les incertitudes, les dispositifs d'activité partielle auront permis au BTP de conserver ses effectifs et de préparer l'année suivante.
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