Un site en lui-même remarquable avec deux collines (Fourvière et la Croix-Rousse), deux fleuves et leur confluent, la continuité de l’installation urbaine sur 2 000 ans, la préservation d’une vie urbaine dans des quartiers historiques et vivants. Un seul de ces motifs aurait justifié à lui seul l’inscription par l’Unesco du site historique de Lyon au Patrimoine mondial de l’Humanité en 1998.
Ce classement porte sur 10 % du territoire de la ville de Lyon : le centre-ville fort de quatre quartiers (Fourvière, Vieux-Lyon, Presqu’île et pentes de la Croix-Rousse) qui correspondent à autant d’époques : gallo-romaine, Renaissance, période du XVIIe au XIXe siècle, et XIXe siècle. Ce périmètre est encadré par une zone de protection tampon.
Ce classement – un label ni prescriptif ni réglementaire – confère des privilèges et induit des obligations. « Il contraint la Ville à respecter et à gérer ce patrimoine vivant, explique François Brégnac, directeur général adjoint de l’Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise. Forte de ses habitants, de ses commerces, de ses activités, la ville bouge. »