Le groupe Total a annoncé le 10 mars une « adaptation de ses outils de production, dans un contexte économique difficile ». Parallèlement, le groupe affirme « préparer l’avenir » par la « poursuite de la modernisation de son outil industriel » qui « demeure l’une de ses priorités ».
Total prévoit ainsi des investissements de l’ordre de 700 millions d’euros sur son site de Gonfreville-l’Orchet (Seine-Maritime), ouvert dans les années trente. Modernisée et reconfigurée, la raffinerie produira 12 millions de tonnes au lieu de 16 millions actuellement. La fabrication d’essence sera diminuée de 60 % alors que celle de diesel sera développée d’environ 10 %, en augmentant notamment la taille de l’hydrocraqueur de distillats (DHC) mis en service il y a moins de trois ans.
Quant au site TPF, les lignes de production de polystyrène et polyéthylène basse densité seront arrêtées. Mais le vapocraqueur et l’unité de polyéthylène haute densité vont bénéficier de 210 millions d’euros « pour un meilleur niveau d’efficacité énergétique », précise le groupe Total.