Comme annoncé lors de son élection au printemps 2001, François Zimeray, président de la communauté d'agglomération rouennaise (CAR), entend « mettre en lumière les potentialités de l'agglomération et de sa ville phare, au propre et au figuré ». Fin juin, il a annoncé le lancement d'un « plan lumière » confié au concepteur dunkerquois Olivier Brasse. Au terme d'une étude de cinq mois (30 000 euros), l'architecte nordiste a imaginé de relier par un « fil bleu » les sites emblématiques de la boucle de Seine qui traverse l'agglomération. Tous les ponts, y compris le viaduc ferroviaire d'Eauplet et le futur pont levant seront éclairés, mais aussi les silos céréaliers et le terminal sucrier du port, les grues portuaires, les falaises crayeuses entre La Bouille à l'ouest et Saint-Adrien à l'est, voire également la tour des archives départementales. Le coût de l'opération n'est pas exactement estimé, mais l'on sait que celle-ci s'étalera sur cinq ans. Sur son budget 2002, la CAR a déjà provisionné 300 000 euros à cet effet. « Ce projet se réalisera en "coproduction" avec les communes riveraines. L'une des difficultés réside dans la multiplicité des interlocuteurs : propriétaires privés, port autonome, RFF, conseil général, etc. », explique François Zimeray. L'un des premiers objectifs de ce plan sera d'avoir illuminé, avant l'Armada de Rouen de l'été 2003, au moins un pont (300 000 euros), un silo (100 000 euros), les grues les plus proches du rassemblement de vieux voiliers et une falaise.
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L'architecte Olivier Brasse a imaginé de relier par un « fil bleu » les principaux sites de l'agglomération rouennaise, comme ici les silos céréaliers.