Maintien de la rigueur, maîtrise poursuivie des dépenses de fonctionnement, redéploiement des investissements caractérisent le budget primitif 1998 qui sera mis au vote le 19 janvier. Le débat sur les orientations budgétaires s'est déroulé le 13 octobre, très en avance sur le calendrier habituel. Faut-il y voir l'influence du renouvellement pour moitié des conseillers généraux du Rhône en mars ?
Bien que le débat ait rapidement dévié sur les conséquences de décisions nationales sur les finances départementales, on a appris qu'une réflexion de fond était conduite sur le recentrage des missions du conseil général, « un impératif en période d'austérité budgétaire ». Plus concrètement, le budget 1998 du département, « lieu de péréquation des solidarités », conjuguera ce principe avec une politique de rigueur et de redressement des équilibres financiers.
Il devrait être marqué par une troisième pause consécutive de la fiscalité, avec un volume d'investissement comparable à 1997, bien que légèrement en baisse, et un recours à l'emprunt limité à 600 millions de francs. Au détour d'une réplique, on a appris l'accélération du lancement des études sur trois collèges à Decines, Vénissieux et Villeurbanne.