Fin septembre, les élus métropolitains rennais ont adopté le nouveau programme local de l'aménagement économique (PLAE). Cet outil de diagnostic, de planification et de programmation de l'offre de foncier et d'immobilier économique évalue les besoins à produire à « 65 ha cessibles supplémentaires » à l'horizon 2035.
Au total, 60 % de ces surfaces devront l'être en renouvellement urbain (39 ha) avec une densification des zones d'activités économiques (ZAE) existantes, comme celle de La Janais à Chartres-de-Bretagne. Pour les 40 % restant en extension urbaine (26 ha), six secteurs ont été retenus : la Porte de Tizé à Thorigné-Fouillard, le Val Blanc à Chantepie, le Placis de la Touche à Parthenay-de-Bretagne, les Trois Prés à Laillé, la Haie de Terre à Vezin-Le-Coquet, et le Hil 3 à Noyal-Châtillon-sur-Seiche.
Pour limiter les écarts de tarifs entre les opérations d'extension et celles de renouvellement urbain, le PLAE prévoit une harmonisation sur la base de 65 euros/m2 . Par ailleurs, tous les projets devront appliquer un référentiel énergie bas carbone et privilégier les mutualisations, comme pour le stationnement ou la production et l'autoconsommation d'énergie.
Bail à construction généralisé. Autre orientation : la métropole veut sanctuariser des ZAE à vocation productive et privilégier le renouvellement de l'offre tertiaire pour laquelle aucun nouveau parc ne sera créé. Enfin, une mesure choc symbolise la nouvelle politique métropolitaine qui voit le foncier d'activités comme « un bien commun inaliénable » : le bail à construction sera peu à peu généralisé. Les preneurs auront le choix entre deux modalités financières : le loyer capitalisé ou la redevance annuelle.