Rencontres autour de l’archéologie préventive, sur fonds de réforme

Les 21 et 22 novembre, les premières rencontres de l’archéologie préventive auront lieu à Paris, afin de «faire mieux connaître ce domaine d’activité au public». En toile de fond, le travail de la commission installée début octobre par Aurélie Filippetti se poursuit et des réformes sur le financement de ce secteur sont attendues pour 2013.

Selon Isabelle Maréchal, chef du service du patrimoine à la direction générale des patrimoines du ministère de la Culture, l’idée d’organiser les premières rencontres autour de l’archéologie préventive ne provient pas de l’actualité du secteur mais de l’enjeu de «faire connaître ce domaine d’activité au public et de présenter son apport dans la connaissance».

Déroulées en quatre thèmes et sur deux jours (21 et 22 novembre) à la Bibliothèque François Mitterrand, ces rencontres feront «un point sur le dispositif de l’archéologie préventive, son fonctionnement, son intérêt, ainsi que sa convergence avec les enjeux du développement durable», détaille Isabelle Maréchal.

«Le Ministère de la culture partage les préoccupations de nombreux acteurs quant à l’étalement urbain. Contrairement à ce que l’on croit, les archéologies ne souhaitent pas fouiller trop tôt, trop vite, tous les lieux. Dans un parallèle intéressant avec l’écologie, les découvertes archéologiques sont au contraire considérées comme une ressource à ne pas épuiser».

Livre blanc en 2013

En parallèle, le travail de la commission dite «d’évaluation scientifique économique et sociale de l’archéologie préventive», mise en place le 5 octobre par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, se poursuit. Il a pour objectif de remettre à plat le dispositif actuel (rôle et missions des acteurs, organisation de la prescription, évaluation de la formation), et devrait déboucher en mars 2013 sur un livre blanc.

Autre sujet d’importance pour le secteur, la réforme de son financement. Reposant à l’heure actuelle sur un «prix» pour les fouilles, et une «taxe» (la redevance d’archéologie préventive, payée par des aménageurs), il est structurellement déficitaire sur sa partie redevance. La réforme en cours de discussion  devrait ainsi conduire à une plus grande prise en charge des coûts des fouilles (lotissements et ZAC) par les aménageurs, et à une moindre prise en charge par le FNAP (Fonds national d’archéologie préventive).

Pour consulter le programme des rencontres, cliquez ici%%/MEDIA:848549%%.

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