Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, a souligné que le tramway dont le chantier a démarré sur les boulevards des Maréchaux, était "une urgence", rendue encore plus criante par la pollution de l'été.
Le maire a profité de la signature d'un accord entre sa ville et celle de l'UDF André Santini Issy-les-Moulineaux, pour lancer un message pressant sur ce projet (TMS), avant les débats sur son financement au conseil régional d'Ile-de-France (25 septembre), puis au Syndicat des Transports d'IDF (1er octobre).
Paris, "en rupture avec ce qui faisait jusque là", a apporté son aide financière à l'accroissement de capacité du tram T2 (Issy-La Défense), même si cet équipement ne se trouve pas sur son territoire, a-t-il fait valoir.
"Quand les habitants de banlieue de déplacement mieux, vous ne croyez pas qu'on vit mieux à Paris ?", a demandé le maire, plaidant pour "une logique dynamique" contre une "logique comptable".
"Je demande le même esprit de vérité, de responsabilité et de loyauté vis-à-vis des électeurs pour le tramway des Maréchaux", a-t-il dit alors que la droite francilienne pourrait s'opposer au crucial financement de cet important investissement par la Région.
"Les habitants de l'agglomération nous demandent de ne pas nous perdre en fausses batailles politiciennes", a insisté M. Delanoë, pour qui le TMS est un équipement non pas "pour les Parisiens, mais pour l'agglomération parisienne".
M. Delanoë a aussi plaidé que le tramway était un atout pour la candidature de Paris aux JO de 2012.
"Il n'y a pas une semaine à perdre" pour le Tramway des maréchaux, a encore dit le responsable parisien. "Dans les morts de l'été, il y a des morts de la pollution, qui est un problème de santé publique. Alors les polémiques politiciennes..."
