La ville de Lens s'apprête à choisir un assistant à maîtrise d'ouvrage pour déterminer le mode opératoire du projet de restructuration du quartier de la gare, ainsi que le type de consultation à lancer pour sa conception.
Les dépenses d'aménagement du projet ont été chiffrées à 17,5 millions d'investissement HT. Mais cette opération est délicate à monter du fait de la multiplicité des maîtrises d'ouvrage : ville, communauté d'agglomération de Lens-Liévin (CALL), SNCF et syndicat mixte des transports en communs.
Déplacer la gare routière
La réflexion a débuté par la question du traitement de l'espace public aux alentours de la gare. Assez vite, a émergé la nécessité de créer un véritable pôle d'échange de transports en commun à l'échelle de l'agglomération. L'étude technique menée par Arep MTI (filiale de la SNCF) a montré qu'il fallait déplacer la gare routière : située actuellement sur la gauche de la gare SNCF, elle devrait être installée sur la droite, en partie sur le chantier fret. Ce dernier serait délocalisé au sud de la voie ferrée.
La restructuration doit aussi s'appuyer sur une importante friche SNCF (20 000 m2 de la gare jusqu'au stade Bollaert) et sur un îlot privatif voisin. La construction de 55 000 m2 de Shon en bureaux, commerces, services et hôtellerie est ainsi envisagée.
Le projet intègre enfin une dimension culturelle. L'établissement public foncier va acheter l'ancien cinéma Apollo, en face de la gare, pour le compte de la ville. L'objectif consiste à construire sur le site une salle de 1 200 à 1 500 places dédiée aux musiques modernes. La CALL, qui pourrait, à terme, porter cet équipement, mène une étude de faisabilité pour déterminer, notamment, qui sera le maître d'ouvrage du projet. Le concours doit être lancé en 2005.
