Voté fin 2007, le plan climat de Nantes Métropole 2008-2010 a déjà positionné l'agglomération nantaise comme une entité urbaine pilote dans la lutte pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, avec l'objectif ambitieux de les diviser par deux d'ici à 2025. Parmi les quinze « actions concrètes » initiées, se distinguent la mise en place du busway, la création d'une centrale photovoltaïque sur un hypermarché rénové à Beaulieu, le début des plantations de trois « forêts urbaines », les incitations à la rénovation énergétique du parc social, l'amélioration du bâti des constructions neuves.
Une trentaine de conseillers
« Nous avons accumulé un savoir-faire, nous ambitionnons aujourd'hui de le valoriser à une plus grande échelle notamment dans le domaine du parc privé de logement ce qui est déterminant », déclare Ronan Dantec, vice-président de Nantes Métropole, en charge de l'environnement. D'où la mise en place prévue à la rentrée 2010 d'un dispositif d'animation du territoire de l'agglomération fondé sur une trentaine de conseillers techniques et financiers. « Nous allons nous appuyer sur les incitations financières déjà existantes, type éco-PTZ, pour accélérer la réhabilitation des logements non performants au plan énergétique. » Les bureaux anciens sont également visés. Par ailleurs, Nantes Métropole va développer « massivement » des parcs d'énergie renouvelable, via la SEM NGE. Enfin la politique transport participe aussi largement à l'effort grâce à l'essor annoncé des bus à haut niveau de service. « Le plan climat, c'est une politique transversale qui suppose une planification et qui a un coût », résume Ronan Dantec. Il mise sur de nouvelles recettes. Les arbitrages définitifs seront rendus lors du vote du plan local de l'habitat en juin et du plan de déplacement urbains à l'automne. A. L. n
