Vous arrivez ces jours-ci à la tête de la Banque des territoires Nouvelle-Aquitaine après avoir passé trois ans en Occitanie. Voyez-vous des points communs entre ces deux régions ?
Il y a beaucoup d'enjeux partagés entre ces territoires.
Le logement social, par exemple : les bailleurs parviennent encore à produire mais dans un contexte difficile en raison de la cherté du foncier et de l'augmentation des matières premières, ce qui les oblige à recourir à leurs fonds propres.
L'enjeu est de proposer les offres de financement les plus compétitives pour que ces organismes et les collectivités continuent à investir, à produire des logements et à améliorer ceux de leur parc, en priorité sur le plan thermique.
Quelles seront vos priorités en Nouvelle-Aquitaine ?
Dans toutes les zones sensibles, comme les villes moyennes, le nerf de la guerre va être le foncier. Nous allons renforcer les partenariats avec les établissements publics fonciers et les collectivités territoriales pour que les foncières déjà créées se développent et accompagnent les projets de logements, de bâtiments tertiaires et de commerces en pied d'immeuble.
La demande perdure-t-elle sur la rénovation urbaine ?
Oui, absolument. Nous entrons dans la deuxième phase du programme Action cœur de ville, dont les priorités sont les entrées de ville et les quartiers gare.
Tout ce qui avait été prévu n'a pas encore été réalisé, il reste des financements mobilisables pour poursuivre les réhabilitations de logements et de commerces en cœur de ville et dans les quartiers NPNRU, pour améliorer les transports urbains et aménager les espaces de vie communs.