Le tribunal administratif de Nice a rejeté le permis de construire de la partie avant du Palais de la Méditerranée (plus de 30 000 m2 shon, 400 millions de francs d'investissement), délivré par la ville de Nice à la Fradim en avril 1998. Il s'est fondé sur l'article R111-21 du code de l'urbanisme, qui stipule qu'un permis de construire peut être accordé ou refusé si les constructions sont de nature à porter atteinte aux sites.
Le jugement fait notamment état d'une construction portant atteinte, par son aspect rectiligne, à l'architecture Art Déco des façades, classées monuments historiques en 1989. Il évoque aussi le non alignement (article R 421-38-3) sur la hauteur de ces façades.
La municipalité de Jacques Peyrat a décidé de faire appel de cette décision qui plonge le dossier dans l'impasse, et qui hypothèque l'ouverture au public d'un vaste parking déjà réalisé. Au moins deux ans d'attente supplémentaire sont à prévoir ; quatre s'il faut relancer l'ensemble des procédures. A court terme, la ville envisage de cacher le trou béant du site par une toile géante (1,5 million de francs).