L'entreprise niçoise Miraglia se relance sur de nouvelles bases après un redressement judiciaire éclair : un plan bouclé en huit mois sans licenciement et donc avec un gros effort au plan social. Désormais, l'actionnariat est interne à l'entreprise, depuis le retrait de Spada, l'ex-actionnaire principal qui avait lui même succédé à la CGE : les différentes sociétés qui composent le groupe sont détenues à 80 % par les familles Miraglia et Alberti et à 20 % par le personnel de l'entreprise ; la direction du groupe étant toujours partagée entre Bruno Miraglia, Daniel Alberti et Robert Miraglia.
Grâce à cette indépendance retrouvée, un portefeuille de clients fidèles et un personnel (135 personnes) « qui n'a pas craqué pendant la crise », l'entreprise compte bien renouer avec des jours meilleurs. « Nous restons un généraliste régional du BTP dans le Sud-Est et sans chercher un développement à outrance, nous allons relancer certaines branches d'activités comme les VRD ou la réhabilitation », confirme Daniel Alberti.
Le groupe est aujourd'hui présent en groupement sur les chantiers de l'aéroport de Nice (parking P5, extension du T2) et sur plusieurs chantiers privés comme la réfection des parkings du centre commercial TNL à Nice. Il bénéficie, grâce à la bonne conjoncture actuelle, d'un carnet de commandes satisfaisant.