Ce réseau, dont font partie Strasbourg, Mulhouse, Karlsruhe et Fribourg, représente en tout près de 1,2 millions d'habitants.
Les édiles des villes concernées - par ordre d'importance: Karlsruhe, Strasbourg, Fribourg, Pforzheim, Mulhouse, Offenbourg, Baden-Baden, Lörrach et Laudau - sont convenus de se rencontrer "au moins deux fois par année pour évoquer ensemble leurs préoccupations", stipule le texte de la déclaration adoptée jeudi.
"Il ne s'agit pas de créer de nouvelles institutions, de nouvelles structures, mais de nous voir régulièrement pour réfléchir ensemble aux problèmes communs à nos villes, par exemple en matière d'environnement, de transports, de culture ou d'apprentissage de la langue du voisin", a souligné Fabienne Keller, maire (UMP) de Strasbourg.
"Seuls, nous ne comptons pas beaucoup sur la scène européenne, face à des villes millionnaires", a observé de son côté son homologue de Karlsruhe, Heinz Fenrich (CDU), à l'origine de la rencontre. "Ensemble, nous pouvons créer des partenariats dynamiques", a-t-il ajouté.
Le réseau informel est ouvert à d'autres grandes villes de la région qui voudraient le rejoindre, comme Bâle (Suisse) ou Colmar (Haut-Rhin), ont précisé ses promoteurs.