Dans la nuit du mardi 12 avril, cinq pelles mécaniques de 50 t équipées de croqueuses ont démoli par « grignotage » le pont de La Chapelle-sur-Erdre qui enjambe le périphérique nord de Nantes (Loire-Atlantique), et dont les piles gênaient l'élargissement. Sous la maîtrise d'œuvre d'Arcadis, ce chantier a été conduit par Bouygues Travaux publics et son sous-traitant Occamat dans le cadre de l'aménagement de la porte de Gesvres où de nouvelles voies d'entrecroisement seront créées durant l'année, dans les deux sens de circulation.
« Un lit de sable de 80 cm d'épaisseur a été déposé sous le pont pour protéger la chaussée, explique Eric Bon, responsable du chantier pour Vinci Autoroutes. Ces 2 300 tonnes de sable et de gravats seront triées et réutilisées en partie sur le chantier. » La construction de l'ouvrage définitif vient en effet de débuter et s'étalera sur un an, après qu'un pont provisoire a été posé en mars.
Démarrés début 2021, les travaux devraient se terminer en 2024. L'investissement total s'élève à 47,9 M€ HT, porté par Vinci Autoroutes avec une participation des collectivités locales de 25 %. Cet aménagement s'imposait car cette partie du périphérique nantais, empruntée par 87 000 véhicules/jour en moyenne et qui assure la liaison avec l'A11, était réduite à une seule voie par sens, d'où des embouteillages réguliers.