Marseille La zone franche a dynamisé les quartiers Nord

Une augmentation de 38 % en un an du nombre d'entreprises.

Depuis sa mise en place, en 1997, la zone franche urbaine de Marseille a eu un impact sensible sur le tissu économique local et sur le marché immobilier des quartiers concernés. Inscrit à l'intérieur du Grand projet urbain, ce dispositif fiscalement très avantageux, a permis d'augmenter de 38 % en un an, le nombre des entreprises qui se sont implantées dans les 15e et 16e arrondissement de la ville. Au cours de ses douze premiers mois d'existence, la zone franche a par ailleurs généré la création de nombreux emplois, le solde net passant de 2 342 à 3 179, soit une hausse de 36 %.

Parmi les principales entreprises venues de l'extérieur de Marseille, on peut notamment citer l'implantation de directions régionales de grands groupes, tels que Matra, Scetauroute ou Mak Méditerranée (Caterpillar).

L'effet dynamisant de la zone franche s'est également répercuté au-delà des 250 hectares concernés par le dispositif. Sur la partie des 15e et 16e arrondissement non concernée par la défiscalisation, le solde net des créations d'entreprises est deux fois plus important que sur l'ensemble de la ville.

Autre effet « zone franche » : le marché immobilier s'est animé localement. Aménageurs publics et promoteurs privés se partagent ce marché, en offrant un éventail de produits permettant de répondre à la demande globale. Les seuls problèmes qui demeurent sont ceux des stocks immobiliers (en locatif, comme en accession) et des disponibilités foncières. En dehors de la Zac de Saumaty-Séon, la municipalité marseillaise évalue entre 7 et 10 ha supplémentaires, les surfaces qu'il faudrait mettre aujourd'hui sur le marché. Quant aux trois noyaux villageois (Saint-Antoine, Saint-André et Saint-Henri), ils disposent de moyennes surfaces (environ 250 m2) susceptibles d'attirer des PME et des TPE (Très Petites Entreprises).

Enfin, les grands ensembles situés sur le territoire de la zone franche font actuellement l'objet d'un programme de « réurbanisation ». Ainsi, à la cité de la Bricarde, 21 TPE se sont installées en rez-de-chaussée des immeubles HLM. Une opération qui a permis à de jeunes entrepreneurs de créer leur propre emploi.

CARTE : Les trois noyaux villageois (Saint-Antoine, Saint-André et Saint-Henri) disposent de moyennes surfaces (environ 250 m2) susceptibles d'attirer des PME et des TPE (très petites entreprises).

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