Lyon maintient ses investissements au niveau de l'année dernière. Le quart est affecté en 1997 à deux chantiers importants conduits avec le concours de l'Etat sur plusieurs années : le stade de Gerland (213 MF au total) en prévision de la coupe du monde de football, et le palais Saint-Pierre (410 MF), une opération lancée en 1990. In fine, la marge de manoeuvre pour décider de nouveaux investissements se révèle réduite (de l'ordre de 200 MF). En se limitant à cette enveloppe, le maire de Lyon, Raymond Barre, n'a pas dérogé à ses principes de rigueur budgétaire qui privilégie la conservation du patrimoine (100 MF) et les espaces publics (60 MF environ). En outre, avec ses taux de fiscalité directe qui augmentent de 2,5 %, la ville vise clairement à conforter son autofinancement. L'objectif est d'atteindre 150 MF environ à l'horizon 2000, un montant qui selon Raymond Barre devrait permettre alors de recourir à l'emprunt pour réaliser de gros investissements.
CHIFFRES CLES
Habitants : 413 095.
Budget total : 3 180 MF (+ 1,2 %).
Investissement : *551 MF.
Charge de la dette : 247 MF (- 3,1 %).
Fiscalité ** : (+ 2,5 %) 1 240 MF.
Epargne nette : 72 MF.
PROJETS
Achèvement du stade de Gerland (70 MF) et du musée Saint-Pierre (68 MF).
Réhabilitation des résidences pour personnes âgées (13,5 MF).
Ecoles : 38 MF, dont une création rue Paul-Bert (7 MF), et études (0,3 MF) pour l'école de la rue Robatel (9 MF au total).
Lancement des études (0,45 MF) pour le projet de la médiathèque de Vaise (30 MF).
Rénovation de l'auditorium Maurice-Ravel (8,6 MF).
PHOTO : LE CHANTIER VEDETTE
La réhabilitation du palais Saint-Pierre (410 MF au total) s'achèvera cette année (68 MF en 1997).