Louvigny teste ses aquabarrières

Calvados -

Réservé aux abonnés

En cet automne pluvieux, le Syndicat mixte de lutte contre les inondations dans la vallée de l’Orne et son bassin-versant (SMLCI) a procédé, le 22 octobre, à Louvigny (communauté d’agglomération Caen la mer), à un exercice de montage d’aquabarrières. Créé à la suite des fortes inondations de l’hiver 1995, dont une des conséquences a été le déblocage de 24 millions d’euros destinés à lutter contre ce type de catastrophe naturelle, le SMLCI a acquis ce dispositif en 2003. Les aquabarrières, dont l’efficacité est liée à la rapidité de leur installation, ont été mises en place pour la dernière fois en 2010, lors du passage de la tempête Xynthia. Depuis, le SMLCI a renouvelé une partie du matériel endommagé à cette occasion, en faisant l’acquisition de bâches à ourlet, qui permettent une meilleure tenue du système avant sa mise à l’eau. Deux jours sont nécessaires à l’installation de ces protections, sur une longueur de 400 mètres, le coût de montage-démontage-surveillance étant d’environ 45 000 euros. Les aquabarrières sont stockées à proximité immédiate du site le plus vulnérable, dans le bas Louvigny. Un groupement d’entreprises (ETV, Sade et Saur) est maintenu en alerte, prêt à intervenir si la cote de l’Orne dépasse 2,50 mètres à Thury-Harcourt. Mais Patrick Ledoux, président du SMLCI et maire de Louvigny, se veut prudent : « Si ce dispositif a fait ses preuves lors de crues de type décennal, le test grandeur nature, avec une cote de l’Orne dépassant les 4 mètres, n’a pas encore eu lieu. »

Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !