Lorraine : l'Ensa élèvera un pavillon en bois stratifié aux JO

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Les nœuds d’assemblage (à gauche) liaisonneront les poutres de la charpente du pavillon et les relieront aux poteaux porteurs.

Concevoir du Gaudi en bois. « » Gilles Duchanois, chercheur à l'Ecole nationale supérieure d'architecture (Ensa) de Nancy, résume ainsi l'esprit de la technique inspirée de l'impression 3D qui sera mise en œuvre pour la première fois aux JO de Paris 2024. Développée par l'établissement avec quatre partenaires vosgiens - les constructeurs bois Charpente Houot et Weisrock, le centre technologique Cirtes et l'école supérieure du bois Enstib d'Epinal -, elle consiste à fabriquer des formes architecturales non standard en reconstituant des complexes, couche après couche, d'où son nom : « stratoconception bois ».

55 nœuds d'assemblage. Cette technique servira à assembler, en mai au parc de La Villette, un pavillon démonstrateur de 100 m² commandé par le ministère de la Culture. L'originalité du projet lorrain tient dans ses 55 nœuds d'assemblage qui liaisonneront les poutres de la charpente et les relieront aux poteaux porteurs.

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