Londres accueillera les Jeux olympiques en 2012

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Le stade aquatique

Londres l’a emporté. Les membres du CIO ont choisi la capitale britannique « ville hôte des jeux Olympiques et Paralympiques d'été 2012 ». C’est une immense déception dans le camp français qui croyait fermement à la candidature française.

Londres a déjà accueilli les Jeux en 1908 et 1948. Le dossier était d'une "très grande qualité", tout comme celui de Paris, mais la redoutable efficacité de "London 2012" en matière de lobbying a certainement fait la différence. Londres a ainsi considérablement réduit, ces derniers mois, l'écart qui la séparait de Paris.

La candidature britannique comportait pourtant des points faibles, notamment dans le secteur des transports. Les exigences en la matière seront satisfaites "pour autant que l'important programme d'amélioration des transports publics soit entièrement achevé avant 2012", soulignait le rapport d’évaluation. La commission relève également que le projet de parc olympique "exigerait une planification rigoureuse pour assurer la réalisation, dans les temps, de toutes les installations", en raison de son ampleur.

Londres n'aura pas de temps à perdre pour rendre dans les temps ses installations sportives prévues pour les Jeux de 2012, principalement le parc olympique situé dans la Lower Lea Valley, autour de Stratford (est de Londres), avec son stade olympique.

Une grande part du projet londonien n'est effectivement pour l'instant que posée sur le papier. 64 % des sites existent déjà, mais le parc olympique n'est actuellement qu'une friche.

Dans cette zone de la Lower Valley, qui doit être entièrement réhabilitée, sortiront de terre, notamment, le centre aquatique, le vélodrome, un complexe pour le hockey et trois gymnases, le centre de presse, le Village olympique et le stade olympique de 80.000 places.

Après les Jeux, ces installations seront reconfigurées - le stade passant à 25.000 places, le centre aquatique à 3.500 avec deux piscines de 50 m - pour être utilisées de manière régulière.

Pour le reste, Londres a depuis le début fait de son histoire et de son patrimoine un atout. Différents lieux historiques prévus pour accueillir des compétitions n'exigent aucune transformation particulière et seront prêts à l'heure.

Le tir à l'arc aura ainsi lieu au stade des Lords, l'antre mythique du cricket. Le beach-volley est prévu à la caserne des Horse Guards, où ont lieu chaque année les célébrations d'anniversaire de la Reine.

Regent's Park, l'un des plus beaux exemples du Londres des jardins, accueillera le softball et le base-ball. L'aviron sera disputé au Eton College rowing centre à Dorney Lake, avec, en arrière-plan, le château de Windsor.

Le Millenium Dome de Greenwich, qui laisse un douloureux souvenir aux Londoniens pour son coût, sera réservé à la gymnastique. A Greenwich également, le parc sera dédié à l'équitation.

Le stade de Wimbledon, où se joue depuis 1877 l'un des plus célèbres tournois de tennis du monde, sera quant à lui rénové.

Le football prendra place dans le nouveau stade de Wembley dans la banlieue de la capitale. Fermé en 2000 pour être porté à une capacité de 90.000 places, - pour un coût de 757 millions de livres (1,082 milliard d'euros) -, il devrait être opérationnel en 2006, même si un certain retard a été pris.

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