« La Fleuriaye », à Carquefou - un espace vert de 60 ha au bord de l'Erdre - accueillera un village d'entreprises tertiaires. La commune de Carquefou, propriétaire du terrain et la Société d'équipement de Loire-Atlantique (Sela), maître d'oeuvre pour l'aménagement de « La Fleuriaye », ont confié à Daniel Jeulin, homme d'affaires rennais, la conduite de ce projet immobilier.
Un premier immeuble de bureaux de 3 000 m2, baptisé « Espace Performance 1 », sera livré en octobre. Discret sur le taux de réservation, Daniel Jeulin indique cependant que Legrand Electricité a déjà retenu 450 m2, et que les prospects ne manquent pas. L'homme d'affaires n'est pas inquiet compte tenu de la qualité du site et du prix des bâtiments : 5 400 francs HT le mètre carré (la vente sera privilégiée par rapport à la location). Par ailleurs, le projet intervient au moment où le stock de bureaux neufs est quasiment asséché sur l'agglomération nantaise (par la venue de Bouygues Télécom, notamment).
Une deuxième tranche de 3 000 m2 devrait être construite en 1999, puis un troisième bâtiment de 5 000 m2 en fonction de la demande. Au total, Daniel Jeulin table sur 25 000 m2 dont 10 000 à 20 000 m2 dans les cinq ans.
L'homme d'affaires veut reproduire à « La Fleuriaye » le concept de centre d'affaires doté de services communs (poste, secrétariat) qu'il a créé à Saint-Grégoire, dans la périphérie de Rennes (42 000 m2), et commercialisé de 1992 à 1997.
Bien que « La Fleuriaye » soit un site d'Atlanpole, la technopole nantaise, les bureaux de Carquefou feront l'objet d'une commercialisation assez large (professions libérales, sociétés de services, de négoce), au-delà des entreprises du tertiaire supérieur ou de la recherche, auxquelles les sites technopolitains sont d'habitude réservés.
Pour la construction du premier bâtiment, Daniel Jeulin a choisi les architectes nantais Besseau et Roc, et la société nantaise d'ingénierie Séritel.
PHOTO : Daniel Jeulin conduira le projet immobilier
