Le conseil de surveillance de la société du Grand Projet ferroviaire Sud-Ouest (GPSO) réuni à Toulouse le 13 octobre dernier en présence d’Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet coordonnateur du GPSO, et d’Alain Rousset, président de la Région Nouvelle Aquitaine, a marqué une étape importante dans le déroulement du projet de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeau-Dax.
Conseil de surveillance
Il réunit les 25 collectivités territoriales participant au financement du projet, ainsi que SNCF Réseau et SNCF Gares et Connexions.
Tout d'abord, Guy Kauffman, ingénieur général des Ponts, des eaux et de forêts, directeur de projet des LGV Sud-Ouest auprès du préfet coordonnateur Etienne Guyot, a été nommé président du directoire de la société du GPSO. Il assure les fonctions de directeur général de la société du GPSO qu'il représente et au nom de laquelle il peut signer les contrats engageant l’établissement.
Près de 65 M€ pour les premières études
Mais surtout, le conseil de surveillance a approuvé les trois conventions financières qui seront signées entre l’État, l’agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), la société du GPSO, SNCF Réseau et SNCF Gares et Connexions pour un montant total de 67,474 millions d’euros.
Ces conventions permettront de démarrer :
• les phases pré-opérationnelles du projet avec 58 M€ pour les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax afin de poursuivre les études d’avant-projet détaillé et l’action foncière ;
• les études préliminaires des gares nouvelles pour 3,974 M€;
• une première tranche de travaux préparatoires et d’acquisitions foncières du projet des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse à hauteur de 5,5 M€.
Le conseil de surveillance a invité SNCF Réseau à déposer de nouveaux dossiers de candidature pour les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse et au sud de Bordeaux, les lignes nouvelles et les gares nouvelles, en fonction de leur maturité, auprès de la Commission européenne pour obtenir des financements dans le cadre des appels à projets en cours et à venir.
Pour mémoire, le plan de financement du projet GPSO signé le 18 février 2022 prévoit une participation de 40 % de l’État, 40 % des collectivités territoriales et 20 % de l’Union européenne.
Avec ces trois conventions, l’objectif d’un début des travaux du GPSO au niveau des nœuds ferroviaires de Toulouse et Bordeaux dès 2023 pour une mise en service de la ligne à grande vitesse en 2032 a été réaffirmé.