« On vit très bien ici, aussi bien qu'à Paris et ça coûte moins cher » confie Thomas Charlemont, un des dirigeants à Lyon de la société américaine Belden Wire&Cable, à l'International Herald Tribune du 12 mars. Quant à l'ouverture internationale de la cité, la question reste posée de savoir la part qui en incombe à la politique propre de la ville - avec sa participation aux Euro-Cités par exemple - et à l'image de Raymond Barre, dont le Herald Tribune rappelle qu'avant d'être maire de Lyon, il a été « le Premier ministre de la France ».
Toujours est-il qu'entre 1995 et 1997, l'Office de tourisme a enregistré une progression de 13,5 % des nuitées en hôtellerie homologuée à Lyon fondée sur la hausse des nuitées étrangères (+ 11,5 % sur Lyon, + 18,2 % dans le Grand Lyon) et estivales (+ 31,6 % en deux ans). Lyon, et c'est nouveau, devient attractive l'été avec une progression notable de la clientèle étrangère qui représente 34 % des nuitées. Les plus fortes hausses concernent les Italiens (+ 48,5 %), Japonais (+ 64 %) et Américains (+ 13,2 %).
Sur le marché des congrès, l'Office de tourisme note une progression de 10 % de son activité en 1997 avec 281 manifestations soit 274 000 participants et visiteurs au Palais des congrès. Les engagements pris en 1998 et les prévisions sur quatre ans laissent espérer une augmentation de 20 % de la place lyonnaise dans les congrès internationaux.
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LE QUARTIER SAINT-JEAN La ville de Lyon et le ministère de la Culture ont déposé un dossier auprès de l'Unesco pour l'inscription du site historique de Lyon - il inclut la presqu'île - au patrimoine mondial de l'humanité. Réponse en décembre.