Du fait de la largeur importante et de l’impétuosité de la Garonne, Bordeaux est restée longtemps une ville sans pont. Il fallut attendre 1822 pour voir émerger du fleuve les arcs en maçonnerie du célèbre pont de pierre - ou pont Napoléon -, en centre-ville. Et, près d’un siècle et demi encore pour le deuxième pont routier, celui de Saint-Jean, construit en béton précontraint.
Si la ville compte désormais cinq ponts routiers, le pont Jacques-Chaban-Delmas est seulement le troisième ouvrage urbain du centre-ville : le grand pont suspendu d’Aquitaine au nord, et le pont François-Mitterrand au sud portent en effet la rocade autoroutière de contournement de l’agglomération.
Outre le nouveau pont levant, l’ouvrage le plus récent est le pont ferroviaire ralliant la gare Saint-Jean. Inauguré en 2008, il fait « sauter le bouchon ferroviaire » constitué par l’étroite passerelle métallique Eiffel, premier ouvrage du célèbre ingénieur (en tant que chef de chantier), construite en 1860 et devenue obsolète. Ce pont ferroviaire a évidemment été dimensionné en perspective de la future ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique, actuellement en chantier.
Enfin, le septième pont bordelais, le pont routier Jean-Jacques Bosc, devrait voir le jour d’ici à 2020. Il desservira le sud du centre urbain de Bordeaux.
