Même si le chantier du musée des Confluences à Lyon a désormais pris son rythme de croisière, les intervenants restent prudents sur les prochaines échéances. Ainsi, Laurent Bavière, directeur de projet pour Vinci Construction France, annonce une livraison du bâtiment au premier semestre 2014 en vue d’une ouverture au public en décembre de la même année. Sur les trois grands ensembles qui composent le bâtiment - le socle en béton, le « nuage » et le « cristal » - les travaux sont bien avancés. Ainsi, le socle en béton de 183 m de longueur, 90 m de largeur et 8 m de hauteur est terminé depuis novembre 2011. Caractérisé par son escalier monumental pour l’accueil des visiteurs, il s’organise en deux niveaux semi-enterrés qui abritent les deux auditoriums, l’espace de stockage des expositions et les locaux techniques.
Vitrages chauffants pour cristal
La structure principale du nuage de 150 m de longueur, 83 m de largeur et 37 m de hauteur est terminée, tout comme la structure secondaire, plus légère, qui donne sa forme organique à l’édifice et sert à l’accrochage des parements en acier inoxydable. La pose des panneaux est en cours et devrait s’achever début 2014. Les opérations les plus significatives sur l’enveloppe du bâtiment concernent actuellement le « cristal ». Cette zone de transition en vitrage extra-clair servira à l’accueil du public et à la circulation des visiteurs dans les salles du musée. Sur cet espace long de 61 m, large de 35 m et haut de 36 m, les charpentes primaire et secondaire sont tout juste terminées. « La pose des vitrages a commencé et devrait s’achever à la fin de l’été », indique Stéphane Bedel, directeur général de Permasteelisa France. Elément emblématique du cristal, le puits de gravité sera équipé, à partir de la mi-juillet, de vitrages chauffants au niveau de la lentille qui coupe le cône. « L’objectif est d’éviter l’accumulation de neige dans cette partie de l’ouvrage », précise Jérôme Balouka, chargé d’affaires chez Permasteelisa. Les vitrages feuilletés sont équipés d’un film PVB où circule un courant électrique via de discrètes électrodes cachées dans les profilés. C’est l’une des particularités de cette zone : qu’il s’agisse d’alimentation du vitrage chauffant, des brise-soleil ou des luminaires, tous les câbles sont dissimulés dans les profilés. Vu la complexité de la charpente, ces éléments de finition ont dû être anticipés très tôt.



