Un quartier dense au nord, le champ de la Confluence au sud, et des liens pour tisser ce territoire au reste de la ville. Les fondamentaux de l’acte II de la Confluence sont aujourd’hui plus précis et aboutis : typologies bâties arrêtées pour accueillir des fonctions mixtes, espaces publics étudiés tout comme les accès, la circulation et les stationnements.
L’illusion d’un grand parc
Herzog & de Meuron, urbaniste, et Michel Desvigne, paysagiste, ont présenté un projet approfondi accompagné d’une programmation réfléchie. « Cette ZAC deuxième phase peut être qualifiée de “ cœur créatif de l’agglomération », explique Gérard Collomb, président du Grand Lyon. Elle s’organise entre le quartier du marché (ex-MIN), le champ de la Confluence, et des liens - deux ponts et deux passerelles - avec le reste de la ville.
Bâtiments individuels à hauteur et longueur limitées, alignement côté rue avec une flexibilité côté cour… Christine Binswanger, de Herzog & Demeuron, prône la codification tout en conservant une certaine souplesse, liée à la présence d’un architecte en chef pour chaque îlot. Dans le quartier du marché, les anciennes halles à reconvertir seront accompagnées de maisons de ville. Des immeubles mixtes de cinq à six étages participeront à la composition des îlots, avec, aux franges du quartier, des immeubles de huit à neuf étages. Des immeubles de seize étages parachèveront cette composition urbaine, « dans un jeu entre volumétrie et espaces libres », selon Christine Binswanger.
Un soin particulier sera apporté à l’environnement naturel : les parcelles privées, fortement végétalisées, seront délimitées par un tracé d’espace public inédit. « Noues végétalisées, strate arbustive, cheminements piétons et espaces publics donneront l’illusion d’un grand parc public », conclut Michel Desvigne.