C’est ce qu’a assuré François Goulard, secrétaire d'Etat aux transports et à la mer, en dépit du fait que Bruxelles "s'intéresse" particulièrement à la liaison franco-espagnole Bordeaux-Irun.
"Jacques Barrot, en tant que commissaire européen, s'intéresse aux liaisons transeuropéennes, mais les lignes à grande vitesse en France sont décidées par le gouvernement français: en ce qui concerne Toulouse les annonces qui ont été faites ne sont évidement pas remises en cause, le calendrier 2015 c'est faisable et ce sera fait", a assuré le ministre à l'AFP, rappelant que la ligne nouvelle Tours-Bordeaux devrait être achevée en 2011.
"Il n'y a aucune remise en cause, Bordeaux-Toulouse est inscrit, retenu, aujourd'hui tout est fait pour que les procédures suivent un cours normal pour l'objectif 2015", a-t-il déclaré en marge du congrès national de la chambre syndicale du déménagement.
Le président socialiste du Conseil régional Midi-Pyrénées, Martin Malvy, comme le maire UMP de Toulouse Jean-Luc Moudenc, s'étaient émus récemment d'informations de source communautaire faisant état du caractère "prioritaire" de Bordeaux-Irun.
En ce qui concerne les financements européens, M. Goulard a dit que "pour l'instant il n'y a pas de décision sur Bordeaux-Toulouse au niveau européen". "La condition est simple, quand une ligne franchit une frontière à l'intérieur de l'Europe elle devient éligible aux financements européens", a ajouté le ministre.
De leur côté les collectivités territoriales, notamment la région Midi-Pyrénées, estiment que la liaison Bordeaux-Toulouse s'inscrit dans la perspective d'une liaison Bordeaux-Narbonne-Barcelone, qui constituerait une grande infrastructure européenne.
Le débat public sur le projet qui devrait permettre de relier en trois heures Paris à Toulouse, se déroulera entre le 8 juin et le 18 novembre 2005, a récemment indiqué la commission nationale du débat public.