Les grands principes d'un accord technique et financier, visant à concrétiser le projet de la tour Phare (300 m, 69 niveaux de bureaux), avaient été signés le 10 décembre par l'Etablissement public d'aménagement de La Défense Seine-Arche (Epadesa) et la foncière Unibail Rodamco.
Quatre recours gracieux ont déjà été envoyés à la maire UMP de Puteaux et présidente de l'Epadesa, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, auxquels elle a opposé une fin de non-recevoir.
Parmi les motifs avancés dans le recours des élus municipaux, figurent notamment la légalité de la demande formulée par la SCI CNIT Développement qui n'est pas propriétaire des parcelles composant l'assiette du terrain et des infractions présumées au code de l'urbanisme. Par ailleurs, les études d'impact de cette construction seraient erronées et insuffisantes, concernant notamment l'ensoleillement, l'exposition au vent, la circulation et des accès à La Défense et les servitudes aériennes.
Phare (147.000 m2 dont 2.500 m2 de commerces), avec trois piliers, comprendra deux corps de bâtiments, la tour et le Trapèze, ainsi nommé en raison de sa forme. Situé entre le CNIT et l'université Léonard-de-Vinci, il enjambera la passerelle de liaison entre le faubourg de l'Arche et La Défense.