Quatre fois moins d'extension urbaine qu'au cours de la décennie précédente : le plan local d'urbanisme intercommunal adopté par la métropole européenne de Lille (MEL) le 12 décembre est marqué par un souci de protection des espaces naturels et agricoles. Ainsi, 788 hectares seulement seront artificialisés d'ici à 2030. Sous les sols, c'est la nappe d'eau potable qui doit être préservée : le préfet a contraint l'EPCI à renoncer à 263 hectares d'urbanisation dans les « champs captants » du sud de Lille, sauf opérations directement liées à l'aéroport de Lesquin et au parc d'activités Eurasanté.
Impact du rapport d'enquête publique. Quelque 60 000 logements restent programmés, mais des projets ont été supprimés de la copie après le rapport d'enquête publique rendu cet été, comme ceux des Lauriers à Wasquehal et des Muchaux à Lambersart qui prévoyaient respectivement 300 et 400 logements. « Les contraintes sont une occasion de faire mieux », assure le vice-président de la MEL, Bernard Delaby.