Après l'Insa Toulouse, c'est au tour de l'école lyonnaise de revoir l'ensemble de son cursus de formation. Cette réforme, en cours d'élaboration, devrait déboucher sur différents aménagements. Les études, échelonnées sur cinq ans, ne devraient plus être découpées en deux cycles.
Aujourd'hui, les étudiants suivent un premier cycle de tronc commun de deux ans puis entrent, pour trois ans, dans le cycle ingénieur. A l'entrée, dans le cycle ingénieur, les étudiants choisissent une spécialisation. « En cassant ces cycles, nous souhaitons apporter un continuum dans la formation de nos élèves-ingénieurs », explique Martin Raynaud, directeur de la formation.
Pour apporter une évolution progressive des connaissances, l'Insa réfléchit à la mise en place de filières de découverte dès la seconde année pour permettre aux étudiants de connaître différents domaines d'activités. « Ces filières, sans pour autant être une pré-orientation, pourront aider les étudiants à affiner leur choix avant de s'engager dans un département de spécialité », précise Martin Raynaud. Au niveau des départements de spécialité (actuellement au nombre de 10), un groupe de travail est chargé de recenser les besoins socio-économiques à l'échelle nationale et internationale.
Autre évolution envisagée : la mise en place, en dernière année, de filières transversales ouvertes à l'ensemble des étudiants quel que soit leur département de spécialité. « Cette réforme nous amène à réfléchir sur nos méthodes pédagogiques, indique-t-il. Allons-nous, par exemple, faire travailler les étudiants par équipe projet ? » Autant de questions qui devront être tranchées cette année, pour une mise en oeuvre du nouveau cursus en 2004.