S’il fallait piocher dans l’histoire de Calais, c’est bien les deux cents ans d’occupation anglaise qui inspirent aujourd’hui la nouvelle équipe aux manettes de la ville depuis trois ans.
Qu’ils soient économiques, avec l’immense projet de développement du port et la zone logistique Calais Premier, ou touristiques - avec la rénovation du centre-ville ou le site de Sangatte - tous les projets visent à maintenir dans l’agglomération les 10 millions de voyageurs, essentiellement anglais, qui posent un pied sur le port avant de partir visiter le reste de la France.
Mais Calais, c’est aussi près de 100 000 habitants dont le cadre de vie s’est lentement dégradé avec la chute de l’industrie dentellière. Les métiers à tisser ont laissé la place aux grues du renouvellement urbain. Avec une découverte : l’eau des canaux et du front de mer, un nouveau trésor à valoriser.
