Après près de deux ans de mise au point et concertation, la ville, qui compte 42 000 habitants, a mis en place depuis le 21 avril son PDU (plan de déplacements urbains). Le lancement s'est révélé assez chaotique. Une période d'adaptation pour les automobilistes sera nécessaire.
Le PDU s'est traduit par toute une série de transformations et d'aménagements non encore achevés : un plan de circulation totalement repensé (une grande boucle à sens unique en centre ville), la création de sept ronds-points, la réduction des largeurs de voirie (à 4,5 m) pour augmenter celle des trottoirs.
La politique de stationnement est revue : mise en place d'un stationnement de surface de courte durée, nouvelle politique tarifaire pour les parkings souterrains et instauration d'une fourrière pour les contrevenants. Parallèlement, la ville créée 400 places en périphérie sur le site de l'ancienne gare SNCF. Destinées au futur palais de Justice, elles serviront aussi de parc relais aux usagers se rendant en centre ville (une navette gratuite est mise en place).
Pour réaliser ce plan, la municipalité de Jean-Pierre Leleux débourse une dizaine de millions de francs et GTM, l'exploitant des parkings souterrains, 9 millions pour améliorer le confort et la sécurité. Ces mesures amorcent un programme de requalification esthétique de la ville, avec une reprise de l'ensemble des éclairages publics et de la signalisation directionnelle. Prochaine étape : la désignation en juin d'une équipe d'architecte-paysagiste, lauréate du concours d'idées (avec marché de maîtrise à la clé) qui vient d'être lancé par la municipalité en vue du réaménagement de l'axe Victor-Hugo, cours Honoré-Creps, boulevard du Jeu-de-Ballon.
Grasse a aussi dans ses cartons un projet de funiculaire, étudié par le STGA (entre 60 et 120 millions de francs selon les options) pour relier la partie basse de la ville au centre si le projet de réouverture de la ligne de chemin de fer Cannes-Grasse voit le jour.
