Deux élus écologistes, Etienne Tête, conseiller régional (il est à l'origine de l'arrêt du Conseil d'Etat du 6 février qui a annulé le contrat de concession de l'ouvrage), et Gilles Buna, conseiller général, maire du Ier arrondissement de Lyon, ont déposé, devant le tribunal administratif de Lyon, un recours en excès de pouvoir contre un acte du président du Grand Lyon : l'institution d'un nouveau péage sur le tronçon nord du périphérique.
Etienne Tête voit dans l'annulation du contrat de concession la suppression de la perception du péage. Et de rappeler les conclusions du commissaire du gouvernement : « La communauté urbaine (de Lyon) pourra alors reprendre (...) une nouvelle délibération décidant de la perception d'un péage sur cet ouvrage d'art selon les tarifs qu'elle fixera. Cette délibération devra être complétée par un nouveau décret en Conseil d'Etat autorisant la perception de cette redevance. »
Si le Grand Lyon a effectivement délibéré, le 16 février, sur une grille tarifaire (et repris le tronçon nord en régie directe), le Conseil d'Etat n'a pas pris de nouveau décret.
Les requérants ont demandé à la juridiction administrative lyonnaise de statuer dans l'urgence ; il est cependant vraisemblable que le Grand Lyon fonctionnera sous un mode de gestion approuvé par le Conseil d'Etat avant l'annonce du jugement.