Dans le droit fil du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (Ciadt) de décembre 2003, et parce que les réponses de l'Etat en matière de grandes infrastructures « sont insuffisamment appuyées », selon Jean-Michel Daclin, vice-président du Grand Lyon, chargé du rayonnement international et de la coopération décentralisée, le Grand Lyon s'engage dans un contrat métropolitain qui vise le Ciadt de juin 2004. « Depuis 2000, les implantations publiques se raréfient de plus en plus. Et la concurrence d'autres grandes villes dont Marseille se fait de plus en plus sentir », affirme Jean-Michel Daclin. Parallèlement, l'image de la ville assure une première visibilité chaque fois qu'une délocalisation est évoquée. De là à l'obtenir...
Attirer des « poids lourds à forte valeur ajoutée »
C'est pourquoi la délégation générale du développement économique et internationale a reçu mission d'attirer des « poids lourds à forte valeur ajoutée ». Le rayonnement de la métropole lyonnaise s'organise autour de « trois moteurs » : le développement de ses grandes infrastructures (dont l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry), le renforcement de ses pôles de compétitivité (biotechnologies, santé, lutte contre le cancer, numérique et environnement), et des projets d'implantations ciblées.
Afin d'affirmer le rayonnement international de la métropole lyonnaise, priorité est donnée à réaffirmer le rôle de l'aéroport Lyon-Saint Exupéry comme plateforme multimodale de trafic international qui devrait constituer la seconde entrée aéroportuaire de France, et à obtenir un calendrier opérationnel pour la mise en oeuvre de la liaison ferroviaire Lyon-Turin.
Conforter les synergies locales passe par d'importants projets d'implantations publiques soutenues par le Grand Lyon, avec la pérennisation à Lyon de la seule unité française de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'obtention de l'implantation à Marcy-l'Etoile (Rhône) du Centre international de formation des vétérinaires officiels, l'inscription du pôle cancer lyonnais auprès du futur Institut national du cancer et de l'éventuelle Agence européenne du cancer.