Le district du Grand Caen a décidé de prendre une di-xième compétence, celle des voiries d'agglomération, qui concerne également les réductions de nuisances, les pistes cyclables et les dessertes de ZAC du district. Cette compétence s'exercera par fonds de concours allant de 22,5 % à charge du district (boulevard périphérique et ses échangeurs) au tiers (voies intercommunales à créer ou restructurer à l'extérieur du boulevard périphérique par exemple).
Au cours de ces dernières années, le district du Grand Caen a mobilisé d'importants financements pour achever le bouclage du périphérique, mais aussi pour créer, améliorer ou restructurer de nombreux échangeurs. C'est le cas actuellement pour l'échangeur de Mondeville (20 millions de francs sur une opération de 90 millions de francs).
Pour les années à venir, le besoin reste toutefois réel de concrétiser des projets routiers structurants inscrits au SDAU de 1994, ou devenus nécessaires, observe t-on au district où le dossier de voiries d'agglomération (DVA), bien que débordant la sphère des 18 communes districales a été bien accueilli.
« Une vision d'ensemble. »
« Un des mérites du DVA est de proposer une vision d'ensemble de ces infrastructures en projet et de souligner le caractère incomplet des maîtrises d'ouvrages et des partenariats financiers. »
Bien qu'il ne puisse agir directement en tant que maître d'ouvrage, puisqu'il n'existe pas de domanialité routière districale, le district pourrait assurer une maîtrise d'ouvrage d'études et de réalisation, qui implique dès l'achèvement de la mission, la rétrocession à une collectivité compétente.
Le district qui souhaite produire un effet de levier au travers de partenariats a décidé d'ouvrir progressivement ses fonds de concours aux maîtrises d'ouvrage autres que l'Etat.
