Formation : l'Isba TP fait la part belle au numérique

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L'Institut supérieur du bâtiment et des travaux publics vient d'inaugurer de nouveaux locaux dans le sud de Marseille.

Des locaux neufs sur son campus de Luminy, le recrutement en 2023 au poste de directrice d'Edith Kussener, venue du numérique, des effectifs en progression avec des promotions comptant aujourd'hui 150 étudiants : l'Institut supérieur du bâtiment et des travaux publics (Isba TP) à Marseille a le vent en poupe. Formant depuis 1952 des ingénieurs à bac + 6 recrutés pour l'essentiel sur le pourtour méditerranéen et en Afrique de l'Ouest, l'école, qui s'appuie sur des praticiens issus du BTP pour dispenser son enseignement, est reconnue pour mettre sur le marché des spécialistes du béton armé et précontraint, rapidement opérationnels.

Spécialisée dans le génie civil, elle a récemment ajouté de nouvelles cordes à son arc. En septembre dernier, l'établissement a ainsi accueilli la première promotion de sa formation d'une durée de deux ans « Digitalisation et exploitation des bâtiments », de niveau bac + 4/+ 5. Accessible à bac + 3 ou après une licence professionnelle, elle est notamment axée sur l'intégration des systèmes intelligents (IoT, BIM, IA) servant à améliorer l'efficacité énergétique. Parmi ses débouchés, ce cursus mène à des postes d'expert en digitalisation, de manager smart building ou encore de spécialiste en systèmes de gestion énergétique. Il sera déployé dans son intégralité à la rentrée prochaine, avec l'introduction de nouveaux modules sur l'économie circulaire, la rénovation énergétique et les technologies intelligentes.

Nouveaux masters en projet

L'Isba TP compte par ailleurs créer un master spécialisé dans le management de chantier de gros ouvrages et en envisage un autre dédié à la maintenance prédictive dans la construction. Ces développements vont de pair avec le recrutement d'enseignants-chercheurs, aujourd'hui au nombre de 10, et la création d'un laboratoire en 2023, détenteur d'un agrément pour former des doctorants à la modélisation environnementale et aux économies d'énergie.

Edith Kussener table aussi sur l'interdisciplinarité. « Nous nous inscrivons dans une communauté. A ce titre, nous avons noué des partenariats avec d'autres établissements. Nous travaillons par exemple à la mise en place, avec Aix Marseille Université, d'un double diplôme sur l'IOT », précise-t-elle.

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