Extension Surélévation à moindre poids

Problème Remettre en service les étages supérieurs désaffectés d’un immeuble de style haussmannien. SolutionCréer de nouvelles circulations verticales et agrandir l’édifice pour rentabiliser l’opération.

Réservé aux abonnés
Image d'illustration de l'article
PHOTO - TECH Ste Foy la Grande.eps

Situé en entrée de ville, l’immeuble Les Remparts à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) a été complètement réhabilité et agrandi. « Il s’agissait de réinvestir les étages, restés vacants et dont l’accès avait été coupé », explique l’architecte Marc Finel, qui a revu toute l’organisation intérieure de ce bâtiment de style haussmannien.

La Société générale, propriétaire du rez-de-chaussée, conserve l’usage exclusif de l’accès à l’immeuble par la façade principale. Un nouvel accès pour les étages et des circulations verticales ont été créés : l’escalier monumental en pierre a été remplacé par un nouveau, de forme hélicoïdale, et une extension a été créée à l’arrière de l’édifice pour accueillir un ascenseur. « L’espace laissé par la cage d’escalier, d’environ 10 m2, était insuffisant pour faire cohabiter les deux et la présence en sous-sol des coffres de la banque excluait de creuser en profondeur dans l’emprise du bâtiment », explique l’architecte.

Pour rentabiliser l’aménagement et amortir le coût de l’ascenseur, Marc Finel a surélevé le bâtiment en créant un troisième étage doté d’une mezzanine. Pour limiter la surcharge, cette extension est constituée d’un plancher collaborant (bac acier béton) et d’une charpente métallique en toiture. L’architecte a joué sur le décalage de deux pans cintrés de toiture pour offrir un éclairage naturel sur la longueur du faîtage.

A l’ouest, côté entrée de ville, la façade respecte la forme classique du bâtiment, conformément au cahier des charges de l’architecte des Bâtiments de France. Ce dernier n’a pas voulu que les corniches en pierre soient modifiées. Ainsi, sur la façade principale, les ouvertures en forme de lucarne sont posées sur les corniches dans une toiture couverte en cuivre, malgré le choix initial du zinc. Conformément à la volonté de la ville, Marc Finel a marié la couverture à la teinte de la tuile creuse des toits environnant. « Le choix du cuivre a été le bon, car il rehausse le classicisme du bâtiment du XIXe siècle tout en l’inscrivant dans la modernité. Les 10 000 euros de surcoût sont largement compensés », estime-t-il.

Image d'illustration de l'article
PHOTO - TECH Ste Foy la Grande.eps PHOTO - TECH Ste Foy la Grande.eps

Image d'illustration de l'article
PHOTO - TECH surélévation.eps PHOTO - TECH surélévation.eps
Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !