Le Parti socialiste espagnol (PSOE) au pouvoir a présenté lundi un plan en 10 propositions pour lutter contre la corruption liée à l'urbanisme en Espagne, où des élus, de droite comme de gauche, sont actuellement éclaboussés par plusieurs scandales.
Le secrétaire de l'organisation du PSOE, José Blanco, a expliqué lors d'une conférence de presse que ce plan visait à "lutter contre les requalifications sauvages de terrains" ruraux en zone constructibles, suscitées par le boom du secteur de la construction.
Il a pris l'engagement que le PSOE relèverait de leurs charges ou exclurait de ses rangs ses élus contre lesquels apparaîtraient "des indices délictuels ou des soupçons d'activités irrégulières" liés à l'urbanisme, et demandé au Parti populaire (PP, droite) d'en faire de même.
Les socialistes espagnols suggèrent que l'Etat central intervienne de nouveau dans la politique d'urbanisation, qui est actuellement du ressort strict des municipalités et de régions autonomes aux pouvoirs très étendus.
M. Blanco a souligné que son "décalogue" anti-corruption serait intégré au programme électoral de son parti pour les élections régionales et municipales de mai 2007.